Propriétaire d’une terre après un passage à l’incubateur

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(Photo : Gracieuseté des Sacrés potagers)

SOURCE : 
La Terre de chez nous

Journaliste

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Marjori Lehoux, propriétaire des Sacrés potagers, a démarré son projet agricole en 2021 par l’entremise du programme d’incubateur agroalimentaire de la municipalité d’Adstock.

Marjori Lehoux


« Ce que ça m’a donné [de passer par l’incubateur], c’est d’abord un accès à la terre et aux outils, ce qui est profitable, parce que c’était ma première expérience en agriculture », rapporte Mme Lehoux, qui est originaire de Sainte-Marie, en Beauce. 

L’incubateur a facilité son démarrage agricole et le développement de la mise en marché de ses produits, dit-elle, puisqu’elle n’a pas eu à faire de gros investissements dès le départ. Cet élan lui a ensuite permis d’acheter sa propre terre, en 2024, et d’établir son entreprise de fleurs coupées, d’herbes médicinales et de légumes biologiques un peu plus loin, à Adstock.

Améliorations suggérées

Elle estime néanmoins que le modèle actuel de l’incubateur agroalimentaire gagnerait à être amélioré sur certains aspects. « Par exemple, ce sont des locations à court terme de parcelles de terre, ce qui ne nous donne pas accès à un numéro de producteur. Ça peut nous nuire, parce que sans numéro, on n’a pas droit aux subventions », précise la productrice. 

Selon elle, le programme devrait également s’ouvrir progressivement à d’autres projets que la culture maraîchère biologique pour amener une plus grande diversité de produits offerts et ne pas saturer les marchés de proximité.
 


Autre article sur l'initiative locale complète développée par la Municipalité d'Adstock, dont l'incubateur agroalimentaire Nova Terra : 
Un village ravivé autour de l'agriculture


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